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Cet épisode a été réalisé SANS digue dentaire car aucune des 6 phramacies toulousaines que j’ai testées ne savait ce que c’était. #TruestoryDeOuf

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Le texte de la chronique :

Aujourd’hui on va se poiler avec les IST. Ah, les bonnes vieilles chtouilles ! Les maladies vénériennes, les parasites et autres afflictions… c’est le fun.

Car oui : les infections transmises sexuellement font partie du sexe ! Virus, bactéries, champignons et parasites sont tout un tas de risques qu’il faut connaître. Sans compter le parasite qui pousse pendant neuf mois et te pompe fric et énergie le reste de ta vie…

La meilleure manière de se prémunir de tout cela, c’est encore de se protéger. Alors non, je vais pas resservir la fameuse soupe au latex qu’on entend tout le temps dans ces cas-là. D’une part parce que les morpions, la gale, l’herpès ou la mono, c’est limite impossible de s’en protéger. Et d’autre part parce que non : le plastique, c’est pas forcément fantastique.

Bien entendu j’en mets quand il le faut… Mais perso, le préservatif me fait débander, j’aime pas le fémidom parce que j’ai l’impression de baiser ou me faire baiser à travers un sac en plastique, quant à faire un cuni ou un annulingus à travers une digue dentaire…

Parce que oui : la digue du cul existe, je l’ai rencontrée. Si tu veux te protéger selon les règles, tu ne lécheras point sans ce petit rectangle de latex faisant une saine barrière entre l’orifice de ton choix et ta bouche…

Bref : souvent les outils de protection font chier, mais comme me l’a dit un ami gaygétarien : Mieux vaut la viande sous cellophane plutôt que la viande froide.

Car oui : y’a des maladies vénériennes dont on meurt. Le sida, bien sûr, encore, toujours, et c’est pas marqué HIV positif ou négatif sur sa gueule, et ça n’arrive pas qu’aux autres, et que les trithérapies c’est pas une solution tellement les effets secondaires sont relous…

Mais n’oublions pas pour autant qu’on meurt aussi de quelques hépatites ou encore de ma préférée : la syphilis. Le truc qui fait un ou deux petits symptômes au début puis qui dort en toi jusqu’à ce que tu finisses à moitié dingue martyrisé par l’équipe de Docteur House.

Pour éviter ça c’est simple : on se sort les doigts du cul et on va faire une prise de sang régulièrement. Dans les planning familiaux, les centres de dépistage anonymes et gratuits… Voire chez ton médecin. Se dépister c’est essentiel, parce que même si toi tu es sévèrement monogame, tu peux jamais sûr pour l’autre en face…

Donc voilà, en ce qui concerne les maladies et la prévention, j’ai une devise toute bête : connais les risques que tu prends. Éduquons nous sur les IST, je sais pas moi… faut en faire un jeu. Vous imaginez noël en famille, un bon trivial poursuite édition spéciale chtouilles ?

Franchement : le sexe, c’est pas sensé faire peur. Alors le meilleur moyen de pas avoir peur, c’est de prendre sa vie en main afin de choisir entres adultes avisés, conscient de leur santé et des risques qu’ils choisissent ensemble.

Moi en tous cas, le prochain preventionneur qui voudra remplacer mon libre arbitre par ses croque-mitaines, je le regarderai droit dans la digue dentaire pour lui dire… et mon cul, et c’est du Pouhiou ?

Crédits et Licences

Un épisode chaque vendredi sur deux à 18h. Pour ne pas en louper un, pense à t’abonner.

Une vidéo réalisée et montée par DanyCaligula.

Avec l’aide et les apports de Éric Cavanhac, Noëlle Ballestrero, Marlène Tajan, Muriel Cavanahac-Viguié, Damien Conatus et Victor Toulouse.
Musique de fond: Drops of H2O CC-BY J.Lang.
Musique générique : LAL Eugène Lawn avec la voix de Dusport.
Dessins : CC-0 Antoine Presles.

Cette vidéo est placée dans le domaine public vivant grâce à la licence CC-0.
Toute copie, diffusion, modification, trahison etc… est encouragée et sera considérée comme un compliment.