Passer du bisous à la sodo en mode yolo, c’est se priver de tout un terrain de jeux sensuels qui servent autant à détendre nos culs que de friandises que l’on peut aimer en soi…

C’est là le deuxième épisode du triptyque sur les rapports annaux.

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Le texte de la chronique :

Se faire sodomiser, c’est un plaisir à la portée de tous et de toutes. Néanmoins, si on n’a pas en face de soi quelqu’un d’habitué ou de préparé, il va falloir flatter la fleur d’anus afin qu’elle s’ouvre à nous. Et c’est tant mieux : il y a là tout un tas de jeux sensuels à découvrir.

La base, c’est l’annulingus. Oui, si c’est un trou que tu veux pénétrer, tu dois être capable d’aller le lécher. C’est d’ailleurs une gâterie en soi, qui n’a pas forcément besoin d’être suivie par une pénétration. Imaginez, vous êtes en train de léchouiller une vulve ou des couilles et hop ! « oh, pardon, ma langue a glissé dans ton sillon inter fessier… »

La surprise, légère et délicieuse, peut être un excellent moyen d’explorer un nouveau territoire… On peut lécher le long de la lune, en profiter pour mordiller les globes charnus, caresser les cuisses ou le bas du dos. Mais l’objet du délice, c’est bel et bien cet œillet qu’on va aller titiller du bout des lèvres, ou à pleine langue.

Le plaisir, c’est le meilleur moyen de détendre le cerveau pour qu’il abandonne ses peurs et ses interdits arbitraires. Et le cerveau, lui, détend les muscles !

Si on est bien à l’écoute de notre partenaire de jeux, on saura quand il est temps d’aller plus loin. Dès lors, on peut commencer à masser l’anus de la pulpe du doigt, tenter d’y insérer une petite phalange bien humidifiée. Parce que c’est important : il faut lubrifier. Doigter à sec, c’est le meilleur moyen de faire mal à l’autre et là, c’est game over. Pareil, les ongles doivent être courts. À l’intérieur, les parois sont très fines… or une fissure anale arrive très vite et ça met longtemps à guérir.

Une fois qu’un doigt est passé, on peut commencer à jouer. D’abord lentement, en allant pas trop loin, avec de petits mouvements rotatifs… Si vous vous occupez d’un homme, pensez à aller appuyer la prostate. Elle se trouve, en général, à deux phalanges de profondeur, côté ventre. Vous allez sentir une sorte de demi-coque de noix assez dure sur laquelle vous allez légèrement appuyer ou imprimer de petits mouvements rotatifs.

En restant à l’écoute de l’autre, vous saurez quand le plaisir est suffisant pour commencer à faire des va-et-vient avec votre doigt, puis en insérer un deuxième, un troisième, etc. La technique est simple, on y va petit à petit, on élargit et approfondit au fur et à mesure que les soupirs de l’autre le permettent.

D’ailleurs, c’est la même chose quand on veut se préparer soi à recevoir son partenaire. Les plugs annaux, par exemple, se vendent souvent par trois, un petit un moyen un gros. Ces jouets sont très pratiques pour qui veut habituer les muscles de son anus à recevoir ses partenaires. On s’enfile la taille qui nous va bien, on le garde quelques heures voire une journée entière, puis la fois suivante on peut tenter de s’habituer à plus gros…

Soyons francs : la sodomie nous confronte à tellement de tabous et de peurs… que beaucoup de monde à tendance à se fermer et se crisper même physiquement avant même que de s’y mettre. Mais si c’est un endroit où ça peut faire très mal, c’est bien que c’est une zone où l’on peut se faire beaucoup de bien.

Alors prenez soin de vos culs et de ceux de vos partenaires. Aimez-les, tout simplement ! Moi je l’aime mon cul. Parce que mon cul, c’est du Pouhiou.

 

Crédits et Licences

Un épisode chaque vendredi sur deux à 18h. Pour ne pas en louper un, pense à t’abonner.

Une vidéo réalisée et montée par DanyCaligula.

Avec l’aide et les apports de Éric Cavanhac, Noëlle Ballestrero, Marlène Tajan, Muriel Cavanahac-Viguié, Damien Conatus et Victor Toulouse.
Musique de fond: Drops of H2O CC-BY J.Lang.
Musique générique : LAL Eugène Lawn avec la voix de Dusport.
Dessins : CC-0 Antoine Presles.

Cette vidéo est placée dans le domaine public vivant grâce à la licence CC-0.
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