C’est marrant, hein : dans les films, on voit pas les tentatives, ratages, balbutiements et attentes pour parvenir à une sodomie bien réussie… Pourtant c’est amusant, et le jeu en vaut bien sa chandelle ;).

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Le texte de la chronique :

Sol do mi, sol do mi. La ! Nous y sommes. Cette semaine, on va aller aux fondements et expliquer comment jouer cet   accord qui veut rentrer dans les annales.

Pour débuter une sodomie, c’est plutôt conseillé de se faire face. Que ce soit en andromaque ou face à l’autre, c’est LA position pour que la forme de la bite épouse le mieux la forme des conduits. Il suffit de basculer son bassin vers l’avant pour se faire prendre pendant que notre partenaire porte nos mollets en boucles d’oreille.

Attention, hein la levrette, c’est bien, très bien, même… surtout pour frotter une prostate ; mais ça se garde souvent pour un deuxième temps.

On ne le répétera jamais assez : un sodomite bien élevé utilise toujours du lubrifiant ! Il ne s’agit pas là d’un vagin qui sécrète naturellement de quoi aider à la glisse. Surtout que, s’agissant du rapport le plus risqué au niveau des IST, mieux vaut se protéger à l’aide d’un préservatif.

Donc pensez-y tout le long du rapport : Lu-bri-fiez. Attention : mieux vaut faire gaffe avec les trucs exotiques qui ont des effets chauffants ou mentholés : dans le cul, souvent, c’est pas génial. Et si vous avez pas de gel, un simple crachat fera l’affaire ! Ben quoi ? Si c’est bon pour vous lubrifier la gorge, ça marche aussi avec en bas, hein.

Une fois qu’on est bien lubrifié, on peut présenter le gland devant l’orifice. Si la personne qui reçoit… ah oui parce que c’est comme chez la baronne, on reçoit et on donne. Bref, si la personne qui reçoit n’est pas habituée ni bien ouverte, ne pénétrez pas d’un coup en mode youporn. C’est le meilleur moyen de créer une douleur genre poignard chauffé à blanc directement dans les entrailles… Et donc de mettre fin aux festivités.

Du coup on y va mollo. On écarte bien les globes fessiers, pendant que l’autre peut pousser, comme sur le trône, histoire de bien offrir et ouvrir son anus… Et on fait pénétrer un ou deux centimètres pour commencer. On laisse l’anneau se détendre, s’habituer. On en profite pour respirer profondément et s’embrasser ou se caresser… On peut même se retirer, puis reprendre. Et on immisce, centimètre par centimètre, en laissant le plaisir venir.

Car une sodomie bien faite est un putain de plaisir. Pour  qui pénètre, c’est une sensation hyper serrée, qui épouse parfaitement la bite, et ça donne un côté enivrant et fusionnel. Pour la personne qui reçoit, il y a souvent des frissons, un sentiment d’abandon, et un plaisir qui irradie dans tout le corps pour finir par nous submerger. Sans compter que, si vous avez une prostate, elle va se faire masser et donc décupler le plaisir.

Petit conseil en passant à celles et ceux qui se font prendre : ne restez pas pénétré-e-s, soyez préhensiles ! Ben oui, il existe tout un tas de muscles autour de vos entrailles. N’ayez pas peur de les faire jouer ! Massez le sexe de l’autre à l’intérieur de vous, faites des mouvements de pression et de relaxe… Effet garanti !

Car oui, le jeu de la sodomie en vaut bien sa chandelle. C’est un jeu qui demande préparation, délicatesse et écoute… Mais dont les récompenses sont à la hauteur. Quant aux personnes qui croient encore qu’une sodo, ça se fait aussi vite et mal que dans un porno, je vais forcément leur dire… et mon cul, c’est du Pouhiou.

 

 

 

Crédits et Licences

Un épisode chaque vendredi sur deux à 18h. Pour ne pas en louper un, pense à t’abonner.

Une vidéo réalisée et montée par DanyCaligula.

Avec l’aide et les apports de Éric Cavanhac, Noëlle Ballestrero, Marlène Tajan, Muriel Cavanahac-Viguié, Damien Conatus et Victor Toulouse.
Musique de fond: Drops of H2O CC-BY J.Lang.
Musique générique : LAL Eugène Lawn avec la voix de Dusport.
Dessins : CC-0 Antoine Presles.

Cette vidéo est placée dans le domaine public vivant grâce à la licence CC-0.
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