Avec tout ces #CulPouhiou qui ont envahi mon site et ma vie, on pourrait croire que je ne suis plus ce qui me meut depuis des années : juste un mec qui écrit.
Mais aujourd’hui, c’est le #RaysDay !
Cette fête de la lecture, des livres et des auteurs est un moment de partages et d’échanges imaginé par Neil Jomunsi. Le 22 août, c’est l’anniversaire de feu Ray Bradbury, et c’est le jour où on partage des écrits !
\a.pɔ.ka.lips\, une nouvelle inédite !
Tout à commencé lors de la relecture du prochain épisode de Doxa… La discussion nous a mené à voir que, dans les Zombies-Apocalypses, les scénaristes exploitent toujours cette idée que « l’homme est un loup pour l’homme ».
C’est une idée assez fausse (hors moments de panique, peur, terreur… qui sont courts, logiquement). En général, après une catastrophe, on observe beaucoup plus d’entraides, de générosités et de collaboration que d’égoïsme.
Mais entretenir cette croyance en la méfiance et la malveillance « naturelle » d’autrui, c’est un fondement nécessaire à l’individualisme de notre système capitaliste (ouais, je fais de la philo économie, tavu). Du coup, je me suis demandé ce que donnerait une Zombie-Apocalypse des communs.
Cette nouvelle (dans le domaine public, comme toujours) a été incluse dans l’ebook du #RaysDay 2015 de Framasoft, et elle est (comme tout ce que je fais) dans le Domaine Public. Libre à vous de l’adapter, la diffuser, la modifier, en faire des suites ou… ce que vous voulez, en fait !
Le retour des Connards Pros
On nous l’a demandé à grands coups de #RendezNousLesConnards, alors on s’y recolle. Gee au dessin, moi au scénar, c’est reparti pour les épisodes de Bastards, inc. – Le guide du connard professionnel.
Écrire les connards pros, c’est à la fois jubilatoire et cathartique. Donner un corps, une voix et un personnage à ce qui nous énerve ou nous indigne dans la société… ben quelque part ça fait du bien. On dénonce un peu, on rit beaucoup, et on en apprend plus sur les connarderies qui nous entourent réellement (et qui, parfois, essaient de vivre en nous).
Chaque fois que je reçois un épisode dessiné et mis en page par Gee, je sautille de joie et explose de rire devant mon clavier. C’est une chance inouïe de voir mes pauvres petits mots prendre forme sous son trait !
Voir mon travail repris par d’autres est toujours un honneur, mais c’est d’autant plus gratifiant de voir qu’ils se l’approprient et le mènent plus loin que ce que j’aurais pu imaginer. Gee a ce talent là, et je suis fier de bosser à ses côtés.
Donc oui, j’essaie de continuer à écrire tout en faisant des vidéos tout en bossant tout en m’occupant du crowdfunding.
Mes nuits sont courtes, mais mes journées sont remplies.
Bonne fête de la lecture à tou-te-s,
Pouhiou.