Perso, j’ai une devise simple : c’est MES poils, c’est MOI qui décide ! J’espère que cette vidéo vous aidera à vous sentir belleaux avec vos poils comme vous les aimez… Car on sait bien que ce qui va en rebuter certain-e-s, c’est justement ce que d’autres vont kiffer !
https://www.youtube.com/watch?v=gD5DciNaHM4
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#CulPouhiou 17 - Le poil
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Le texte de la chronique :
S’il est un domaine sexuel où l’ingénierie, la chimie, la créativité artistique et le formatage publicitaire font rage… c’est bien le poil !
Parce qu’attention, le poil c’est sérieux. C’est l’attribut sexuel par excellence. Au Moyen Âge, quand on voulait montrer stupre et la luxure sur des sculptures on utilisait… du poil ! Le faune à la barbe de bouc et au torse velu. La tentatrice qui ne cache pas sa chevelure sous un voile.
Dans ma précédente colloc, c’est un peu chacun ses poils. On a le benjamin du groupe, qui complexe grave d’être velu partout sur le corps, et porte la barbe. Sa copine est tricophile : les poils, elle ça l’excite grave. Du coup notre jeunot ça lui remonte le sex-appeal dans le miroir.
L’aîné de la colloc, un hidalgo qui a fait de la muscu, s’épilait intégralement chaque mois. Intégralement… oui même… là. Sauf que notre bel espagnol est tombé sur la nana de la colloc.
Notre basketteuse, elle, elle aime le naturel. C’est une femme aussi franche du collier que raffinée. Les clichés sexistes l’emmerdent, et elle a su montrer à l’hidalgo qu’il n’y a pas besoin de se CalvinKleiniser l’épiderme !
Pourtant, elle, elle se rase les aisselles. Et elle doit s’épiler les jambes, sous peine de ne pas se sentir sexy.
On a aussi le pote bi. En bon séducteur décroissant, il laisse vivre sa pilosité et fait soigneusement pousser ses cheveux. C’est dans ses draps que j’ai découvert les fessiers velus : et j’avoue que si ça m’a surpris au départ, maintenant j’adore ça.
Moi l’épilation, c’est bon, j’ai donné. Je croyais que me faire épiler torse et aisselles me donneraient un air d’ephèbe, alors que ça m’apportait juste des rougeurs pendant trois jours (où la biafine est ma copine), une semaine de peau douce et deux autres où ça gratte à m’en arracher la peau.
La fois où j’ai tenté la crème dépilatoire, sur les jambes, j’ai été sur les nerfs pendant un mois. La première semaine parce que le frôlement du moindre pantalon me faisait sursauter, les trois suivantes parce que ça me démangeait sa mère la race de sa grand-mère. C’est là que tu réalises que les femmes ont rarement le choix.
Non parce que si on compte bien, je viens de parler d’une nana pour 4 mecs. Des mecs qui ont tous l’impression de vivre leur pilosité comme elle vient, malgré les mannequins Celio et les torses RnB. C’est le luxe quand on a le choix.
Car le seul des colocataires qui se sent obligé de dealer avec ses poils même si pas envie, c’est celui qui a une vulve.
J’aime mes anciens collocs, parce qu’ils sont un peu comme le monde en vrai. Le monde qui ose pas dire que les amoureux aiment les poils, que les hommes aimeraient en avoir moins, que les femmes aimeraient avoir le choix.
Le monde qui ne sait pas que ma tondeuse sert à me tailler le sillon inter-fessier afin de ne plus jamais avoir un truc qui s’accroche et se pend aux poils. J’aime pas avoir la crotte au cul. Car mon cul, c’est du Pouhiou !
Crédits et Licences
Un épisode chaque vendredi sur deux à 18h. Pour ne pas en louper un, pense à t’abonner.
Une vidéo réalisée et montée par DanyCaligula.
Avec l’aide et les apports de Éric Cavanhac, Noëlle Ballestrero, Marlène Tajan, Muriel Cavanahac-Viguié, Damien Conatus et Victor Toulouse.
Musique de fond: Drops of H2O CC-BY J.Lang.
Musique générique : LAL Eugène Lawn avec la voix de Dusport.
Dessins : CC-0 Antoine Presles.
Cette vidéo est placée dans le domaine public vivant grâce à la licence CC-0.
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