Paré-e-s pour une petite mise en bouche…?

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Le texte de la chronique :

Comme le dirait Criquette Rockwell, « Il n’y a rien de mieux qu’une bonne pipe pour se détendre ». Alors allons-y, détendons-nous avec la fellation.

On va commencer par un conseil simple : n’aller pas vous jeter direct sur le zizi convoité, comme un politicien sur l’électorat du FN. La sauvagerie buccale, ça peut être excitant, mais ça peut surtout effrayer la bête…

Une pipe peut commencer bien avant la fellation en soi. Car une pipe vient d’abord par l’expression de votre envie : pas d’envie, pas de fellation. Mais si ça vous tente, vous pouvez déjà commencer par des baisers qui partent de la bouche et descendent sur le cou, les épaules, le torse, le ventre, le haut du pubis. Par des mains placées sur les genoux qui remontent lentement à l’intérieur des cuisses.

Prendre le temps de faire monter l’excitation, avoir des gestes qui indiquent ce que l’on va faire, mais qui font languir l’arrivée de l’action… C’est là un délicieux premier acte de votre symphonie pour flûte à bec. On peut même le faire durer, en fouinant les testicules de ses narines, en posant de petits baisers sur la hampe ou en donnant de légers coups de langue sur les plis de l’entrejambe, puis le gland, puis le nombril…

Quand votre partenaire commence à ne plus trop savoir comment respirer, c’est qu’il est temps pour une petite mise en bouche. Il est possible que le pénis en face de vous soit encore flasque, ou en mode mi-mollette. Pas d’inquiétude, parce que déjà, ça arrive, mais surtout, c’est très agréable de le sentir grossir contre sa langue. C’est même pour ça que je jalouse les personnes capables de ne pas bander direct, au moindre stimulus !

Souvent, lors d’une fellation, on a peur d’y mettre les dents. Et c’est vrai que c’est pas agréable se faire rayer le casque. Mais le problème, c’est que cette peur peut vous mettre la mâchoire vers l’arrière pour recouvrir vos dents de vos lèvres, en mode hamster édenté qui a une bouche en cul de poule. Du coup il n’y aura qu’un anneau de peau qui frottera le long du pénis, ce qui est bien mais pas top.

Adoptez plutôt la méthode du poulpe ! On met sa mâchoire vers l’avant, on l’ouvre, et on met ses lèvres en un duckface si poussé qu’elles ressembleront à une ventouse de Chtuluh ! En creusant vos joues, vous transformerez votre bouche en un étroit tunnel où lèvres, joues et langue sauront stimuler l’intégralité du sexe sans que les dents ne le touchent !

C’est là que commencent les va-et-vient. Et là je vous le dis tout de suite : avoir la régularité d’une horloge suisse ou la vitesse d’un piston de formule 1 italienne ne sont pas des qualités. Au contraire, travailler son rythme, c’est savoir commencer lentement, avec des plaisirs tout simples, puis graduellement augmenter et la vitesse et l’intensité.

Ce genre de montée en puissance presque hypnotique est une joie aussi bien pour la personne qui donne que pour celle qui reçoit. Et là, toute votre inventivité peut s’exprimer… Vous pouvez rajouter des jeux de langues à l’intérieur de votre bouche, des caresses sur le torse, les cuisses, les couilles et la fine peau juste en dessous, attraper ses fesses de vos mains ou lui griffer le dos…

« Et la gorge profonde ? » me direz-vous quand je vous imagine dans ma tête… OK : parlons-en. Déjà, n’oublions pas que c’est optionnel. Comme tout plaisir, on ne le fait QUE si on en a envie.

La meilleure astuce, c’est de faire comme les avaleurs de sabre : il faut lever la tête. Faire en sorte que la bouche et la gorge soit dans un même axe. La position du 69, par exemple, facilite grandement cette pénétration !

Il y a aussi la méthode de la brosse à dent, dont Diane parle sur sexysoucis.fr. À chaque brossage de dent, essayez d’enfoncer la brosse dans la gorge pour voir jusqu’où vous pouvez aller… et pour vous entraîner à aller plus loin.

Par contre, allez-y mollo, surtout quand vous êtes en face d’une bite : vous testez jusqu’où vous pouvez aller, vous vous détendez en soufflant par les narines, et faites gaffe à ne pas aller trop loin pour éviter les nausées… pas forcément excitantes !

Pensez aussi, une fois votre partenaire au bord de l’extase, à vous offrir une pause bien méritée en revenants aux bisous, léchouilles et autre caresses du début. C’est un bon moyen de faire durer le plaisir, calmer la tension aussi bien dans l’autre que dans vos mâchoires, et repartir pour un tour de manège…

Pour finir, mes amours, faites attention à vous : accepter une éjaculation dans sa bouche, c’est aussi accepter les virus et IST que son sperme pourrait contenir. Cela ne se fait donc qu’avec des partenaires dont on sait avec certitude l’état sérologique.

Pour conclure de manière safe, vous pouvez masturber le sexe glissant de votre partenaire tout en allant lécher ses testicules, son scrotum… ou son anus. Car oui, bien des hommes aiment ça ! Moi même j’adore me faire bouffer le cul !

Tout simplement parce que mon cul, c’est du Pouhiou.

 

Crédits et Licences

Un épisode chaque vendredi sur deux à 18h. Pour ne pas en louper un, pense à t’abonner.

Une vidéo réalisée et montée par Marlène Tajan.

Son :  Victor Toulouse.

Musique de fond: Drops of H2O CC-BY J.Lang.

Musique générique : LAL Eugène Lawn avec la voix de Dusport.

Dessins : CC-0 Kaweii

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